Homosexualité et santé mentale 🌈
La littérature scientifique souligne qu'il y a davantage de problèmes en santé mentale dans la population homosexuelle en comparaison à la population hétérosexuelle.
Une étude menée au Département de psychologie de l’Université Concordia par le Dr Benibgui* (2011) : 80% des jeunes gais et lesbiennes souffrent gravement d’isolement social, 53% des élèves entendent des commentaires homophobes de la bouche des enseignants et administrateurs de l’école, 28% des élèves gais quittent l’école avant d’obtenir leur diplôme, contre seulement 11% des élèves hétérosexuels, le taux de suicide est 4 fois plus élevé chez les adolescents gais que chez les hétérosexuels, 19% des jeunes gais et lesbiennes sont victimes d’agressions physiques à cause de leur orientation sexuelle etc. Une autre étude confirme cette tendance, la revue Pediatrics** (2009) révèle que les adolescents exclus par leur famille ont presque six fois plus de chances de signaler des niveaux de dépression élevés et plus de huit fois plus de chances de passer au suicide. Ils sont aussi trois fois plus à risque de faire usage de drogues et de contracter le VIH.
Certains malaises sont plus subtils, parfois, par la prise de comportements à risque (ITSS-VIH), le fait d'être dépendant affectif (compulsion sexuelle) ou avoir comme objectif de construire une relation de couple durable et malgré le temps qui passe, être toujours célibataire. Cela peut se présenter aussi, uniquement par un cumul de relations passionnelles ne durant guère plus de 2 ans, ou être au sein de relations amoureuses toujours fragiles.
Il y a des explications au delà du simple hasard.
Certains troubles peuvent s'exprimer aussi par un « mal de vivre », l'isolement, une tristesse récurrente, des résultats scolaires décevants, des objectifs jamais atteints etc.
Cependant, plusieurs approches, techniques et outils sont à notre disposition pour corriger et améliorer notre état d'être ou certaines attitudes, source de souffrances et de frustrations.
*BENIBGUI, M. 2 février 2011. Université Concordia
**RYAN C., HUEBNER D., DIAZ RM., SANCHEZ J. Family rejection as a predictor of negative health outcomes in white and Latino lesbian, gay, and bisexual young adults. Pediatrics. 2009, 23: 346-352.
/https%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F94a71ad707e06e83da1733b279b3854b%2F205046380%2FPAR225022.jpg)
L'ÉPIDÉMIE DE LA SOLITUDE GAIE
"J'avais l'habitude d'être vraiment excité quand il ne restait plus de cristal meth." C'est mon ami Jeremy* qui parle. "Tant qu'il y en a, tout ce que tu veux c'est de continuer à en prendre" ...
/https%3A%2F%2Ftetu.com%2Fwp-content%2Fuploads%2F2016%2F11%2F14963439_1175261422553262_2072402310_o.jpg)
TÊTU | Pourquoi les gays sont-ils davantage victimes de solitude ?
À côté de l'image des gays festifs et heureux en ménage (et encore merci, ils existent et par milliers), il y a une " épidémie de solitude gay " (comme se nomme l'article qui se penche sur la...
https://tetu.com/2017/04/28/gays-davantage-victimes-de-solitude/